Vente en viager

Mode de vente immobilière particulier dans lequel l’acheteur (appelé débirentier) verse au vendeur (appelé crédirentier) une rente viagère jusqu’au décès de ce dernier, en plus éventuellement d’un capital initial (bouquet) payé comptant lors de la signature. Dans une vente en viager, le prix du bien est donc payé partiellement de manière échelonnée sa vie durant : le contrat prend fin au décès du vendeur, moment où l’obligation de rente cesse. Le plus souvent, le vendeur, généralement une personne âgée, se réserve un droit d’usage et d’habitation du bien (on parle de viager occupé s’il continue à vivre dans le logement jusqu’à son décès, ou de viager libre si l’acheteur peut en disposer immédiatement). Ce type de vente présente un caractère aléatoire : si le vendeur vit longtemps, le coût total pour l’acquéreur peut dépasser la valeur initiale du bien, mais s’il décède tôt, l’acheteur réalise une bonne affaire. La vente en viager est encadrée par le Code civil, qui exige notamment que la rente soit constituée sur la tête d’un vendeur vivant (une vente viagère serait nulle si le décès du vendeur est imminent ou déjà survenu au moment du contrat).